Ces vestiges ont été saisis à l’aéroport de Miami. Elles sont arrivées dans le pays en l’utilisant de faux documents ont indiqué les douaniers américains.
Historique ce que viennent de vivre les douaniers américains. Mardi, elles ont affirmé avoir découvert à l’aéroport de Miami des pierres gravées du Cameroun de plus de 2 2 00 ans. Ces pierres auraient été taillées entre 200 et 1.000 ans avant Jésus-Christ a déclaré le service des douanes et de protection des frontières des Etats-Unis. Elles sont connues sous le nom de monolithes d’Ikom.
Itinéraire
Elles sont arrivées aux Etats-Unis en utilisant de faux documents, ont indiqué les douaniers américains. Selon des experts, ces pierres ont été taillées entre 200 et 1000 ans avant Jésus-Christ a déclaré le service des douanes et de protection des frontières des Etats-Unis. Les douanes américaines n’ont pas donné le nombre de pierres saisies. Elles indiquent toutefois qu’il s’agit d’un véritable trésor archéologique.
Pierres uniques
Les autorités américaines ont précisé que ces pierres seraient rapatriées au Cameroun. « Ces monolithes d’Ikom proviennent d’une région proche de la ville du même nom, dans le sud du Nigeria, frontalier du Cameroun. »
Selon l’Unesco, ces monolithes en pierre volcanique gravée comportent « une forme d’écriture et un système complexe d’informations codifiées » et « chaque pierre, comme une empreinte digitale, est unique ». Cette saisie est « le dernier exemple » des efforts réalisés afin de « mettre en œuvre les lois internationales sur le rapatriement des objets anciens », s’est félicité Robert Del Toro, responsable des douanes à l’aéroport international de Miami.
Les monolithes d’Ikom sont des pierres volcaniques gravées venant du village d’Alok dans les environs d’Ikom au Nigeria. Ils se composent d’un groupe d’environ trois cents sculptures situées au nord-est du village d’Ikom, dans une région occupée par cinq factions Ekoi du Nord. Ce sont des pierres dressées anthropomorphes qui mesurent un peu moins d’un mètre à un peu plus d’un mètre cinquante. Elles sont ornées d’inscriptions non encore déchiffrées.
c’est pourtant passé par les frontières du Cameroun sous l’œil vigilant des ses douaniers.
Merci à la douane américaine.