Le vice-président de la transition chargé des questions de sécurité, homme fort du 18 août est apporté son soutien aux populations assiégés par des groupes armés depuis début octobre.
Une nouvelle rencontre entre les présumés djihadistes est prévue ce vendredi entre les représentants du village de Farabougou. Elle ne se fera pas sans l’armée malienne qui a pris ses quartiers mercredi dans la région de Ségou au Centre du Mali.
L’escorte malienne est conduite par le colonel Assimi Goïta, Vice-président de la Transition en charge des questions de sécurité et de défense. Objectif : suivre directement les opérations.
L’homme qui est également chef de la junte militaire a probablement compris que l’opinion publique nationale voulait voir l’armée montrer ses muscles à Farabougou pour défendre les populations qui sont assiégées depuis début octobre par des présumés djihadistes.
Balai des hélicoptères
Le colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition chargé des questions de sécurité et de défense a momentanément abandonné son fauteuil de Bamako afin de diriger lui-même des opérations militaires dans la région de Ségou. Dans la localité de Bafo par exemple il organise la ronde des hélicoptères qui a permis à l’armée militaire de prendre pied ce jeudi dans le village de Farabougou.
Des militaires devisent à Farabougou mais les alentours sont toujours contrôlés par les assaillants armés. Le colonel Assimi Goïta est toujours dans la région de Ségou et pour encore des jours. D’après nos informations, la priorité de l’armée malienne aujourd’hui est de montrer à la population de Farabougou qu’elle est là et qu’elle ne l’abandonnera pas.
Farabougou sous invasion jihadiste
Pas d’entrée ni de sortie depuis le 1er octobre. Des groupes se revendiquant jihadistes sèment la terreur. Les habitants sont privés de leurs activités. Tous quasiment assiégés. Ceci à cause des affrontements dans le village, lesquels ont causé la mort d’un couple peul. En ce moment, un besoin en vivre se fait ressentir. Toutes les médiations se sont avérées inefficaces. L’Ocha craint une « crise humanitaire ».