Les Forces de sécurité sont à l’origine des 18 morts enregistrés depuis le déclenchement des violences post-électorales.
L’ONG Amnesty international se fonde sur les une des vidéos enregistrée à Kobaya en banlieue de Conakry. « C’est une vidéo qui a été authentifiée. Cela s’est passé à Kobaya le 21 octobre, trois personnes en uniforme, dont une tire à trois reprises en direction de civils présumés », explique un chercheur à RFI.
Décryptage
Leur travail d’analyse s’est aussi intéressé aux balles et aux douilles à Labe, en Moyenne-Guinée. « Ce qu’on a su assez rapidement d’une part, c’est que l’armée avait été déployée avant l’annonce officielle de la réquisition de l’armée par le ministre de l’Administration territoriale. On nous a transmis des photos et l’on a pu identifier des balles qui sont utilisées pour des armes de type AK-47 P-MAC, donc des modèles Kalachnikov, et ces modèles sont portés par les membres des forces de défense et de sécurité guinéennes, précise Fabien Offner. Il y a des photos et des vidéos qui l’ont prouvé. »
Faire avancer la vérité
Quant au chercheur Fabien Offner, il se dit inquiet pour la suite et espère que la communauté internationale se positionnera sur les faits signalés par l’ONG.
« Amnesty International ne peut que regretter la faible visibilité de l’Union africaine et de la Cédéao [Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest] sur ce sujet. La reprise des manifestations annoncée par le FNDC est une nouvelle étape qui fait encore craindre potentiellement de nouveaux troubles, rappelle-t-il. Le pire est déjà là. Il faut que quelque chose soit fait. »
Pour sa part, le ministre Albert Damantang Camara souhaite que l’on prenne le temps d’examiner les faits : « Le temps des médias et des ONG n’est pas le temps de la justice. Je crois que tout ceci ne se fera que dans la sérénité, et l’instrumentalisation politique de ces pauvres personnes totalement innocentes et inconnues qui meurent dans les manifestations n’aide pas à faire avancer la vérité. »
Les guinéens surtout les innocents de la capitale Conakry ont tend soufrient a cause des deux camps politiciens RPG et UFDG j’appel aux grandes institutions de secourir ses pauvres innocents avant que sa soit trop tard . Vive la paix dans ce monde