Par téléphone, l’ancien président de la République regrette le traitement infligé à Henri Konan Bedie et bien d’autres personnalités. Il demande au Premier ministre de privilégier le dialogue, plutôt que la répression.
Au vu de la situation politique qui s’est crispée avec l’arrestation de Henri Konan Bedie, son épouse, Affi N’Guessan, les ministres Assoa Adou et Maurice Guikahue et de bien d’autres personnalités politiques, l’ancien président Laurent Gbagbo, sort du silence.
Après 10 ans sans aucun contact avec le pouvoir en place, il a appelé ce jeudi, 5 novembre, Hamed Bakayoko, en sa qualité de Premier Ministre, Chef de Gouvernement, ministre de la Défense. C’est ce que laisse entendre Maître Habiba Toure, Avocat personnel de Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo, indigné
Au cours de cet échange téléphonique, le Président Laurent Gbagbo a fait part de sa vive préoccupation, quant au traitement infligé à Henri Konan Bedie, ainsi qu’à d’autres personnalités politiques.
L’ex-président Laurent Gbagbo s’est ému tout particulièrement de la situation vécue par Henriette Bedié qui, nonobstant son état de santé et le fait qu’elle ne fasse pas de politique, se retrouve séquestrée à son domicile.
Appel au dialogue et non à la répression
Laurent Gbagbo a tenu à inviter le Premier ministre Hamed Bakayoko, à apaiser la situation en favorisant le dialogue plutôt que la répression. Il s’est réjoui de la très bonne disponibilité du Premier ministre Hamed Bakayoko, qui a promis de poser des actes en faveur de la décrispation du climat politique.
Le Président Laurent Gbagbo apporte sa solidarité aux familles des personnes séquestrées et appelle l’ensemble des militants à garder leur sérénité.
Entre temps, Guillaume Sorro, appelle l’armée à « agir » face à Alassane Ouattara. Dans une déclaration retransmise sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale, appelle à la mise en place d’une transition et demande aux forces de défense et de sécurité de faire barrage à Alassane Ouattara.
« Vacance du pouvoir présidentiel », « Devant la violation flagrante de notre constitution, le sang de nos compatriotes qui est versé chaque jour et le parjure déshonorant donc s’est rendu coupable l’ex-président, j’ai décidé de m’assumer et de prendre la parole » a introduit Guillaume Sorro.
Il ne s’en cache pas. Il fait partie des opposants qui contestent la réélection d’Alassane Ouattara à un troisième mandat.
C’est bien fait pour Bedié. Il s’est associé au démon Ouattara en 2010 juste par pure haine pour Gbabo. Finalement, Ouattara, le machiavelique l’a dribblé.. C’est ça la vie. Un homme de 80+ans qui se fait rouler dans la farine comme in politician débutant.