Assigné à résidence depuis le 21 septembre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est privé du droit d’aller et venir.
Ses partisans en ont marre. Deux mois déjà que leur leader, Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est assigné à résidence.
Son domicile a été investi par les Forces de maintien de l’Ordre le 21 septembre, veille des « marches pacifiques » organisées pour exiger la démission du chef de l’Etat Paul Biya et l’annulation des élections régionales.
Des femmes dénudées s’exposent à Yaoundé
Vers 12 heures, samedi 21 novembre, 22 femmes, ont été interpellées au lieudit Ngousso rails, dans le 5ème Arrondissement de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Selon nos informations, ces dernières étaient en chemin pour aller manifester devant le domicile de l’opposant camerounais Maurice Kamto, au quartier chic de Santa Barbara à Yaoundé.
Ces femmes sont des militantes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( MRC). Des sources sécuritaires rapportent que parmi les femmes interpellées, certaines sont complètement nues et d’autres à moitié, 09 ont été conduites au comité central, et les autres au commissariat du 3ème Arrondissement. Une source anonyme fait savoir qu’elles sont entendues par les policiers, et pourraient être présentées à un juge dès lundi prochain.
Marche insurrectionnelle
Maurice Kamto est séquestré, à cause des marches dites pacifiques qu’il avait initiées pour le 22 septembre, afin martèle-il, de pousser l’administration Biya à mettre un terme à la crise anglophone, revoir le système électoral, et surseoir aux élections régionales.
Pour le pouvoir de Yaoundé, Maurice Kamto avait plutôt en tête de conduire une insurrection, et faire tomber le président Paul Biya qui selon le Conseil constitutionnel, l’a pourtant battu à l’élection présidentielle d’octobre 2018, avec plus de 71% des suffrages, contre seulement un peu plus de 14% pour Maurice Kamto qui revendique toujours sa « victoire volée ».