Les observateurs nationaux et internationaux attendent toujours leurs accréditations pour surveiller le scrutin. Alors que le coup d’envoi des campagnes électorales a été donné samedi à minuit.
Le temps presse. Mais sans réelle avancée. Dès ce dimanche 13 décembre, les Nigériens iront aux urnes pour les élections régionales et municipales.
Le 27 décembre, ce sera le premier tour de la présidentielle. Certains observateurs remettent en cause la compétence de la Céni, la Commission électorale nationale indépendante, dans l’organisation de ces scrutins.
Remous
Maïkoul Zodi, coordonnateur national de Tournons la page, ne cache pas son agacement : « Je ne comprends pas la façon dont les choses sont en train d’être gérées par la Céni. L’incompétence de la Céni, nous l’avons déjà soulignée. À cinq jours des élections, la logistique n’y est pas. Il y a de l’amateurisme qui caractérise l’organisation de ces élections. Qu’est-ce qui se passe ? Il n’y a aucune communication de la Céni. »
Vaste malentendu
Tout cela n’est qu’un vaste malentendu, selon Aladoua Amada, vice-président de la Commission. Toutes les autorisations seront fournies avant dimanche, et les observateurs devraient mieux se renseigner : « Au moment où je vous parle, toutes les lettres d’accréditation ont été signées par le président de la Céni et adressées aux structures qui ont exprimé le souhait de faire l’observation.
Mais ils ne sont pas au courant de tout cela parce qu’ils n’ont pas cherché l’information, et ils n’ont pas pris le soin de vérifier l’évolution du dossier. Donc ce n’est pas une tentative de ne pas permettre aux structures d’entamer les élections », estime Aladoua.