Pierre Achille Webo, entraîneur-adjoint d’Istambul Basaksebir, un club turc a été le 8 décembre, la cible de paroles racistes de la part du quatrième arbitre roumain, Sebastian Coltescu, lors d’un match contre le Paris Saint-Germain.
Deux semaines après l’incident qui a entraîné l’arrêt du match de Ligue des champions PSG-Istambul Basaksebir, Pierre Achille Webo, entraîneur-adjoint d’Istambul Basaksebir, un club turc s’est confié à Jeune Afrique.
En effet, le Camerounais, victime de paroles racistes de la part du quatrième arbitre roumain, Sebastian Coltescu dit s’être remis de cette situation, malgré l’offense:
« D’abord quand j’entends l’arbitre me désigner comme le mec noir…Je suis choqué, tellement surpris, que cela vienne d’un arbitre. J’avais déjà victime de paroles racistes en Espagne mais ça venait des tribunes ». Sebastian Coltescu l’a désigné en des termes (« le noir »).
Puis, dira Pierre Achille Webo : « Je suis descendu avec une question : « Pourquoi il a dit « noir » ? Il aurait pu me désigner autrement, par exemple comme le gars assis au troisième rang, je ne sais pas…Oui, j’étais en colère. Il dit avoir été offensé par les paroles de l’arbitre et croit que tous ceux qui étaient sur ou en dehors de la pelouse ont estimé que c’était inacceptable ».
Un acte raciste de trop
Cet incident avait entraîné l’arrêt du match de Ligue des champions PSG-Istambul Basaksebir. Très rapidement, les joueurs des deux équipes ont fait savoir qu’ils ne voulaient pas reprendre le match.
Demba est allé parler à l’arbitre (Ovidu Hategan) et au quatrième arbitre calmement et posément. Il n’a jamais été dans l’agressivité confie Achille Webo.
Des solutions pour lutter contre le racisme dans le football
Selon l’internationale camerounais, il y’a des campagnes de sensibilisation de la part de la FIFA, de l’UEFA, de la CAF…C’est bien, mais il faut aller plus loin, pour mieux lutter contre ce fléau. Je pense que les fédérations des pays où sont commis des actes de racisme doivent également allez plus loin.
Seules des sanctions vraiment plus dissuassives, plus fortes que ce soit sportivement ou financièrement, peuvent avoir de l’impact. La réaction des deux équipes à Paris en a eu. Car quand les équipes quittent le terrain, il n’a plus de spectacle.