Pour l’état-major, l’armée française il s’agit plutôt des dizaines de combattants jihadistes neutralisées dimanche.
L’armée française a annoncé, ce mardi 5 janvier 2021, avoir frappé deux jours plus tôt des dizaines de jihadistes. Alors que des villageois et une association locale parlent de civils atteints par un appareil non identifié lors d’un mariage.
Pour l’état-major, l’armée française a « neutralisé » des dizaines de combattants jihadistes dimanche. C’était lors d’une frappe aérienne menée dans la région de Douentza, à 90 km à l’ouest d’Hombori, dans le centre du Mali.
Ce attaque a été « menée à la suite de renseignements recoupés et de l’observation de la posture des suspects qui ont permis de conclure à la présence effective d’un groupe armé terroriste », a précisé l’état-major français.
En revanche, les villageois soutiennent que plus de vingt personnes, notamment des enfants, ont été tuées dimanche après une frappe aérienne lors d’un mariage.
Les messages ont foisonné sur les réseaux sociaux depuis dimanche à propos des événements survenus dans le village de Bounti. C’est un village situé dans le centre du Mali, un des principaux foyers de violence de cette région.
L’état-major français a contesté ces propos. Une patrouille d’avions de chasse a « neutralisé » des dizaines de jihadistes précédemment repérés après une opération de renseignement de plusieurs jours : « Les informations relatives à un mariage ne correspondent pas aux observations effectuées », a-t-il dit à Reuters.
Une frappe d’hélicoptère en plein jour
Le calme observé jusqu’alors par les autorités civiles et militaires maliennes et les forces armées françaises a laissé le champ depuis dimanche à beaucoup de supputations. Des spéculations difficiles à vérifier dans une zone éloignée dont l’accès est devenu compliqué à cause de la forte des jihadistes.
Les opérations offensives aériennes au Mali sont principalement le fait de l’armée malienne et de la force française Barkhane. Joints, des villageois ont rapporté une frappe d’hélicoptère en plein jour créant la peur dans une foule assemblée pour des noces.
Cela « été le sauve-qui-peut. Je me suis retrouvé en brousse mais j’ai perdu deux frères.En tout, 19 personnes ont été tuées et plusieurs autres gravement blessées », a dit Ahmadou Ghana.
La région de Mopti, où se trouve Bounti, est l’un des principaux foyers des violences parties du Nord en 2012. Ces scènes de violences se sont répandues depuis 2015 vers le sud du pays, mais aussi au Burkina Faso…
Quittez ce pays et laissez les à leurs sorts, vous les avez sauvé des djihadistes quand leurs soldats allaient de repli stratégique à repli stratégique. Il est temps que vous partiez. C’est un peuple ingrat avec une fierté démesurée alors que : ??????????? C’est sans commentaires.