Selon le porte-parole du parti, aucun mot d’ordre ne sera donné à quiconque de boycotter ce scrutin.
En Côte d’Ivoire, les élections législatives sont prévues pour le 6 mars prochain. A l’inverse de la présidentielle, la plupart des partis d’opposition ont manifesté le désir de participer au scrutin. C’est le cas notamment du PDCI d’Henri Konan Bédié et du FPI que ce soit la branche dite « Gbagbo ou rien ». Ou encore celle menée par Pascal Affi N’Guessan.
Par contre, le GPS de Guillaume Soro ne prendra part à ce scrutin selon Habib Sanogo, le porte-parole du parti: « Pour les élections législatives, qui sont des élections à la fois politiques et locales, la position du GPS est d’abord de faire front avec tous les partis de l’opposition. Nous avons été les premiers à appeler à l’unité d’action. Des échanges existent de façon régulière entre tous les leaders de l’opposition et donc GPS ne boycotte pas les élections législatives. », indique-t-il.
Un parti bâillonné
« Cependant, le gouvernement ivoirien a décidé de faire tout ce qu’il peut, en tout cas, pour détruire totalement le GPS. Son président en exil, la majeure partie de ses cadres et députés sont, soit en exil, soit en prison, soit, ils n’ont pas le droit de se prononcer sur l’évolution politique du pays… Dans ces conditions et pour rester fidèle à sa position, le GPS, en tant qu’entité, tout en maintenant son soutien aux actions de l’opposition, envisage dans tous les cas de ne pas présenter sous son étiquette des candidats aux élections législatives. Mais aucun mot d’ordre ne sera donné aux militants du GPS ou à quiconque de boycotter les élections législatives. Nous n’en sommes pas là. », renchérit l’homme politique.
De même, six petits partis politiques de l’opposition, parmi lesquels l’USD d’Henri Niava, le Parti ivoirien des travailleurs ou le RPCI de Bamba Moriféré, demandent aux autres formations d’opposition qui se mettent en en ordre de marche pour les législatives du 6 mars prochain. Ces petits partis, qui n’ont pas d’élus dans l’assemblée sortante, renoncent aux élections législatives.