La force Barkhane est indispensable et son maintien sur le sol malien devrait permettre d’engranger d’autres résultats positifs.
Le sommet des chefs d’États du G5 Sahel s’achève mardi 16 février 2021 sur une belle note d’optimisme : la décision a été prise de maintenir l’opération Barkhane dans le Sahel. Dans les milieux officiels, aucun doute, cette décision est saluée.
« Aujourd’hui, nos relations avec Barkhane sont meilleures à celles qui existaient avec l’ancien régime. Sur le terrain, nous menons de plus en plus d’opérations ensemble. La coordination est parfaite », justifie un officier supérieur.
L’ennemi à faire tomber reste les terroristes. Et, la force Barkhane est indispensable et son maintien sur le sol malien devrait permettre d’engranger d’autres résultats positifs.
Mais parmi la population, la joie n’est pas très perceptible : « Oui, la force Barkhane est utile, mais elle doit aller plus loin pour aider le Mali à recouvrer sa souveraineté sur tout le territoire national », expliquent plusieurs personnes interrogées par RFI.
« Les terroristes n’ont pas d’avions, d’hélicoptères, Barkhane doit mieux aider à les vaincre », soulignent d’autres Maliens.
Annulation de la dette
Lors du sommet, les chefs d’État du G5 ont réitéré la nécessité d’une annulation de la dette si la communauté internationale veut sincèrement aider à résoudre la crise qui se déroule au Sahel.
« On a décidé de continuer le plaidoyer pour la dette parce que c’est lié aux questions de développement […] Les pays du G5 Sahel, en plus de la crise sécuritaire, ont eu à faire face à la crise sanitaire dont ce choc justifie qu’un effort extrêmement important soit fait en direction de l’allègement de la dette ou de son annulation pure et simple, surtout pour des pays faibles comme ceux du G5 Sahel »,a expliqué le président nigérien, Mahamadou Issoufou.