L’axe Garoua-Boulaï, qui renforce la capacité du pays est resté bloqués pendant des semaines par les membres de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Mouvement qui conteste la réélection du président Faustin Archange Touadera à un second mandat.
L’arrivée du 2ème convoi de marchandises, sous escorte musclée des forces de défense et de sécurité et leurs alliés soulage les Centrafricains. Il est arrivé mardi 16 à Bangui escorté par les forces loyalistes, et leurs alliés rwandais et russes.
Ouf de soulagement
« Avec l’arrivée de ces camions commerciaux, nous avons au moins le minimum qu’il faut pour nos activités commerciales. Mais le gouvernement ne doit pas se limiter à ce niveau, il faut que cela perdure de peur que ces éléments de la CPC puissent se déguiser en bandits armés pour opérer comme des « Zaraguina », en d’autres termes, les coupeurs de route », s’est plaint un banguissois.
Pour acheminer la marchandise à Bangui, les chauffeurs ont réalisé un trajet de près de 600 kilomètres.
« Avant, on mettait trois ou quatre jours pour arriver à Bangui. Grâce à l’escorte, on met deux jours. Nous sommes avec les alliés russes qui nous ont escorté depuis Garoua-Boulaï ».
Conséquences
Quand l’axe Garoua-Boulaï-Bangui était bloqué, il y a eu rareté des denrées alimentaires dans tous les marchés de Centrafrique. Par conséquent, il y a eu une hausse des prix des vivres frais et non frais. Même la farine du blé, du savon, de l’oignon, du sucre, du café, de l’huile végétale, les produits congélés sont devenus rares.
« Le fait de bloquer cet axe prouve à suffisance que les éléments de la CPC veulent paralyser le pays en général. Heureusement que le gouvernement a usé de son pouvoir régalien pour libérer cet axe. La douane vient de reprendre son activité, mais ce qui est important, c’est la pérennisation de la libre circulation et la sécurité sur cet axe pour nous permettre de faire des recettes dans la caisse de l’Etat.
L’Etat centrafricain ferait mieux de renforcer notre sécurité ici sur place. Car, c’est une mission de libération qui a sécurisé à ce premier convoi. Mais qu’en est-il de la suite ? », lâche une source douanière de Béloko.