Le ministre de la Communication a fait le point de la pandémie, le 1er mars 2021, en présence de son collègue de la Santé publique.
A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement 35714 cas confirmés de covid-19, 32 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement camerounais, René Emmanuel Sadi, révèle ces chiffres, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, le 1er mars 2021, à Yaoundé.
Recrudescence
A l’analyse, le Cameroun est passé de 25738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35714 cas confirmés de covid-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de 9976 nouveaux positifs, en l’espace de deux mois et deux jours, selon le Mincom.
Cette recrudescence de la maladie est, selon René Emmanuel Sadi, « marquée par une propagation de plus en plus étendue du coronavirus. Principalement, par l’augmentation du nombre de Camerounais et de Camerounaises contaminés au quotidien, ainsi qu’une remontée considérable du nombre de décès enregistrés dans notre pays ».
Par ailleurs, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait 446 décès, contre 551 morts lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit 105 décès déplorés au cours de la même période. Il y’ a également lieu de relever l’augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale, le nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé.
Toutes choses, qui montrent une croissance de jour en en jour, de la courbe des données statistiques publiées hebdomadairement.
Causes
De l’avis de nombre d’observateurs, la riposte conçue et mise en place par le Cameroun a eu, jusqu’à présent, des résultats probants. Toutefois, il n’en demeure pas moins que : « La vigilance de tous et de chacun reste un impératif et une exigence, voire un devoir et une obligation collectifs », souligne le ministre de la Communication.