L’opposant ougandais estime que le maintien de ses partisans en détention est arbitraire.
Plusieurs supporteurs de Bobi Wine séjournent en prison depuis les manifestations organisées lors de la présidentielle de janvier. L’opposant estime que le maintien de ses partisans en détention est arbitraire.
« Nous exigeons que le général Museveni libère tous les prisonniers politiques avec effet immédiat. Ce n’est pas un crime, soutenir quelqu’un. Si tel était le cas, il n’y aurait pas dû y avoir d’élections présidentielles, mais vous vous souvenez tous que toute mon équipe de campagne a été arrêtée et qu’elle croupit en prison », a déclaré l’opposant.
Le gouvernement ougandais qui avait réfuté ces accusations est revenu sur ses propos. Il a reconnu que « les citoyens accusés de comploter contre l’État étaient détenus par l’armée et d’autres agences de sécurité ».
Mardi, Bobi Wine a appelé les Ougandais à protester pacifiquement contre le président ougandais au pouvoir depuis 1986. Museveni a été réélu pour un sixième mandat en janvier avec 58 % des voix : « Je vous appelle à vous lever pacifiquement et sans armes pour manifester contre le régime qui nous a opprimés, exploités et transformés en esclaves dans notre propre pays », a lancé l’opposant.
La mise en garde du gouvernement
« Nous appelons tous les citoyens qui se sentent opprimés, les femmes dont les fils ont disparu, les Ougandais qui ont voté et dont les résultats ont été faussés, tous les Ougandais opprimés, à venir manifester pacifiquement contre cette impunité », a-t-il ajouté.
La police ougandaise a mis en garde contre une participation à ces manifestations qu’elle qualifie d’illégales. La police ougandaise affirme « qu’elle n’hésitera pas à arrêter et à inculper devant les tribunaux toute personne qui participera à ces activités illégales ».