Il y a la possibilité d’intégrer lentement ces 2 750 militaires et 940 policiers, portant les effectifs de la Minusca à 14 400 militaires et 3 020 policiers.
Le Conseil de sécurité a validé l’augmentation des effectifs maximum de la force de paix de l’ONU en République de Centrafrique. C’était une requête du secrétaire général de l’ONU et du chef de la Minusca après un raffermissement des attaques depuis la fin 2020.
Ce renforcement des effectifs est impressionnant puisqu’il est déjà l’une des trois plus importantes missions de la paix de l’ONU. En plus, il y a l’éventualité d’intégrer graduellement ces 2 750 militaires et 940 policiers, portant ainsi les effectifs de la Minusca à 14 400 militaires et 3 020 policiers.
Des secours pour soutenir la Minusca à assurer ses missions : protéger les civils et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.
S’agissant de la provenance de ces renforts, Bangui et la Minusca souhaitent tous deux pouvoir intégrer les 800 soldats rwandais qui avaient été déployés au début de l’année au nom de la coopération bilatérale.
Ils sont appréciés pour leur professionnalisme et leur discipline. Le reste des nouveaux casques bleus pourraient être des Sénégalais, Marocains ou Mauritaniens.
Un soutien à la Centrafrique
Au Conseil de sécurité, seule la Russie, qui a envoyé de nombreux mercenaires sur place, s’est abstenue. Quant à la France, elle s’est félicitée de ce vote, après les attaques récentes menées par la coalition conduite par l’ancien président Bozizé. Le Conseil a voulu également envoyer un message de soutien symbolique à la Centrafrique. Ceci à seulement deux jours du deuxième tour des élections législatives.
De même, alors que la Centrafrique continue à réclamer la levée de l’embargo sur les armes, la résolution du Conseil de sécurité a « noté la demande des autorités centrafricaines ». Et leur rappelle le besoin d’assurer protection, contrôle et traçabilité, si le transfert était acté cet été.