Il s’agit des juges Antoine Kesia-Mbe Mindua, Tomoko Akane et Rosario Salvatore Aitala qui ont été affectés à la Chambre préliminaire II.
En novembre 2011, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo était transféré à la Cour pénale Internationale (CPI) par la volonté de l’Etat ivoirien avant d’être rejoint quelques années plus tard par son bras droit, Charles Blé Goudé. Si l’affaire de la Procureure Fatou Bensouda contre les deux accusés devrait connaitre son verdict le 31 mars prochain, cela ne signifiera pas la fin du dossier ivoirien à la CPI.
Le dossier Gbagbo-Goudé sur la sellette
La preuve, elle vient d’affecter de nouveaux juges sur le dossier ivoirien. Il s’agit des juges Antoine Kesia-Mbe Mindua, Tomoko Akane et Rosario Salvatore Aitala qui ont été affectés à la Chambre préliminaire II.
Ils ont en charge la situation en Côte d’Ivoire ainsi qu’en République centrafricaine, Ougandaise, Soudanaise, Kenyane, Afghane et Burundaise.
Et pourtant, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, ne cesse d’affirmer qu’aucun de ses compatriotes, ne sera transféré à nouveau devant cette juridiction internationale basée à la Haye.
« Personne n’ira à la CPI, nous jugerons toutes les personnes ici en Côte d’Ivoire », martelait-il en mars 2015, lors d’une rencontre avec des victimes de la crise postélectorale ivoirienne.
La preuve, elle vient d’affecter de nouveaux juges sur le dossier ivoirien. Il s’agit des juges Antoine Kesia-Mbe Mindua, Tomoko Akane et Rosario Salvatore Aitala qui ont été affectés à la Chambre préliminaire II.
Ils ont en charge la situation en Côte d’Ivoire ainsi qu’en République centrafricaine, Ougandaise, Soudanaise, Kenyane, Afghane et Burundaise.
Donc quel que soit l’issu du procès en appel de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, la CPI poursuivra ses enquêtes sur la crise post-électorale de 2010 à 2011 qui a fait selon l’ONU, plus de 3000 morts.
Pour rappel, cette juridiction continue toujours de réclamer l’ex-première dame, Simone Gbagbo, malgré le refus des autorités ivoiriennes de la transférer.