Selon le ministre de l’Intérieur du Niger qui a rencontré sur place des populations et des autorités locales, ces attaques meurtrières sont le champ du signe des terroristes affaiblis par les autorités nigériennes et ses partenaires.
Au Niger, la mission ministérielle de haut niveau envoyée par Niamey s’est rendue jeudi sur les lieux de l’attaque de Banibangou, dans le Tilabéri. C’est là que 66 villageois, nouveau bilan donné ce vendredi que 66 villageois ont été tués par des hommes armés alors qu’ils revenaient d’une foire au bétail. Il y’ a deux mois toujours dans le Tilabéri, d’autres tueries de masses avaient eu lieu contre des civils.
Selon le ministre de l’Intérieur du Niger qui a rencontré sur place des places et des autorités locales, ces attaques meurtrières sont le champ du signe des terroristes affaiblis par les autorités nigériennes et ses partenaires.
Survie
« C’est parce qu’ils sont aux abois qu’ils mènent des actions de ce type pour montrer qu’ils existent. Mais je puis vous assurer qu’ils sont totalement déstabilisés. Cela dit, ce que nous devons faire en ce moment, c’est assurer la sécurité de proximité. Faire en sorte qu’on puisse se déplacer d’un village à un autre en toute sécurité ».
Des attaques jihadistes présumées ont fait 66 morts, lundi 15 mars, dans l’ouest du Niger, à proximité de la frontière avec le Mali. Cette zone est depuis des années le théâtre d’actions violentes de la part de groupes armés liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique.
Une première attaque « a eu lieu hier (lundi) dans l’après-midi et a visé un véhicule transportant des passagers sur l’axe Banibangou-Chinégodar », dans la région de Tillabéri, « et il y a eu une vingtaine de tués », a rapporté un habitant d’un village joint au téléphone.
Située dans la zone dite des « trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali, la région de Tillabéri est depuis des années le théâtre d’actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique (EI).