La jeunesse, qui représente la majorité de la population, espère que le futur vainqueur de du scrutin de ce dimanche va créer plus d’emplois.
Au Congo-Brazzaville, l’élection présidentielle a lieu ce dimanche 21 mars prochain. A cause du chômage qui a atteint des proportions inquiétantes, la jeunesse, qui représente la majorité de la population, espère que le prochain président de la République va créer plus d’emplois.
« La jeunesse congolaise est sacrifiée. J’ai un enfant qui a 32 ans, détenteur d’une licence, mais qui vit encore sous mon toit », se lamente un chef de famille qui ne conçoit pas pourquoi de nombreux jeunes ont du mal à trouver des emplois.
Cette dernière semaine, séduit par un gadget, plusieurs milliers de jeunes congolais ont fait le tour des meetings pour écouter les leaders politiques. Au futur vainqueur de l’élection de ce dimanche, ils n’attendent rien d’autre que des solutions à leur difficile problème de chômage.
« On attend une bonne gestion du pays et qu’il n’y ait plus assez de chômeurs. Nous voulons avoir une bonne récompense avec les études que nous faisons aujourd’hui, c’est-à-dire du travail », ont affirmé des jeunes sous couvert d’anonymat.
Lutte contre la criminalité
« Le nouveau président doit tout ramener à la normale. Partout au Congo il n’y a pas assez de sociétés (ou compagnies). Le nouveau président doit voir cette situation, tout comme les conditions de vie des retraités et des étudiants », ont renchéri d’autres.
En plus de l’emploi, les jeunes demandent également au président élu d’éradiquer le phénomène des gangs qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville et d’autres agglomérations.
Les jeunes congolais de moins de 25 ans n’ont connu que le président au pouvoir, comme leurs parents depuis 1979, à l’exception d’une parenthèse entre 1992 et 1997. Candidat à sa propre succession face à six adversaires, le président Denis Sassou Nguesso, 71 ans, a promis « une consultation des jeunes sur les réseaux sociaux ».