Le principal parti d’opposition du Sud-Soudan estime que l’attaque meurtrière contre l’un de ses camps militaires constitue une violation du cessez-le-feu dans le pays.
Le président Salva Kiir et son rival Riek Machar – qui est maintenant premier vice-président – ont formé un gouvernement d’unité en février de l’année dernière, mettant fin à une guerre civile brutale de six ans.
Mais les parties doivent encore former une armée nationale unifiée de 83 000 hommes – un élément clé de l’accord.
Le Mouvement populaire de libération du Soudan dans l’opposition (SPLM-IO) a déclaré que cinq de ses soldats, dont un commandant de camp, ont été tués lundi lorsque des inconnus ont attaqué et incendié le camp militaire de Lowereng, dans l’État d’Équatoria oriental.
« Bien que les attaquants soient encore inconnus, cette attaque constitue une violation du cessez-le-feu permanent qui doit faire l’objet d’une enquête », a déclaré le porte-parole du SPLM-IO, le colonel Lam Paul Gabriel.
Il a demandé que l’incident fasse l’objet d’une enquête et que les responsables soient tenus pour responsables.
Le SPLM-IO s’est engagé à respecter les accords de sécurité convenus dans le cadre d’un accord de paix, mais a le droit de se défendre, a-t-il ajouté.
Le mois dernier, les experts des droits de l’homme de l’ONU ont déclaré que des niveaux de violence stupéfiants se poursuivaient au Sud-Soudan, où les milices armées sont divisées selon des critères ethniques.