Les autorités ivoiriennes ont annoncé que 38 victimes de la traite en provenance du Burkina Faso, 18 mineurs et 20 adultes, seront expulsées de la Côte d’Ivoire vers leur pays d’origine dans les prochains jours.
Elles ont été interceptées alors qu’elles étaient transportées pour travailler dans une mine d’or à Aboisso, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire.
Trente-huit enfants burkinabés âgés de 9 à 18 ans ont été sauvés lorsque leur bus a été intercepté par la police alors qu’ils étaient emmenés pour travailler dans des mines et des exploitations agricoles illégales.
« Les personnes dont nous parlons aujourd’hui, nous les avons reçues en deux vagues. La première vague de 19 personnes depuis le 5 février 2021, et la deuxième vague de 19 personnes également le 10 février 2021, c’est-à-dire 5 jours plus tard. Donc, au total, 38 personnes dont 18 mineurs et 20 adultes », a déclaré Patrick Klossail, président de l’ONG Côte d’Ivoire prospérité.
Plus d’un million d’enfants travaillent illégalement dans les plantations de cacao de ce pays d’Afrique de l’Ouest, un chiffre qui n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie, selon les organisations caritatives travaillant dans ce secteur.
La Côte d’Ivoire reste une destination régionale majeure pour le trafic d’enfants provenant des pays limitrophes.