Isabel Dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, a déposé une plainte devant un tribunal londonien contre le président João Lourenço, selon des rapports.
Considérée autrefois comme la femme la plus riche du continent, Mme Dos Santos a accusé le président angolais de « conspiration visant à saisir ses biens ».
Grâce aux services d’une agence de renseignement privée connue sous le nom de Black Cube, l’ancienne présidente de la compagnie pétrolière nationale Sonangol aurait fait des pieds et des mains pour fournir des preuves à l’appui de ses dires.
L’agence disposerait d’enregistrements secrets de plusieurs hauts responsables angolais.
Ces enregistrements contiendraient la preuve de l’existence d’un groupe au sein du gouvernement angolais dont l’objectif est « de coordonner une campagne visant à saisir ses biens ».
Dans sa plainte, Mme Dos Santos a notamment cité des pressions supposées sur le système judiciaire, tout en affirmant que les fameuses « fuites de Luanda », qui ont révélé le détournement présumé de fonds de sa part, étaient en fait une attaque du gouvernement.
Au cœur de cette bataille se trouve le contrôle de la participation d’Isabel Dos Santos dans Unitel, la grande entreprise privée de télécommunications de ce pays d’Afrique centrale.
Luanda a gelé les avoirs de Dos Santos en affirmant qu’elle a construit cet empire en détournant des ressources publiques.