Les conclusions de ce rapport sont presque similaires ou parallèles à ce qui a été fait en France, selon le président rwandais.
A l’occasion des commémorations du génocide des Tutsis au Rwanda, le président Paul Kagame a donné son avis sur l’avancée qui a été franchie dans la normalisation des relations entre la France et le Rwanda.
« Nous saluons ce rapport car il marque un pas important vers une compréhension commune de ce qui s’est passé. Il marque également un changement, il montre une volonté », a salué le chef d’état.
Créé il y a deux ans par le président français Emmanuel Macron et publiée le 26 mars dernier, le rapport de la commission Duclert a reconnu que la France était fautive. Spécialement pour l’appui militaire et logistique qu’elle a apporté au Rwanda à cette période. Bien que rien ne prouve qu’elle ait eu une « volonté » de participer au génocide lui-même.
Faire jaillir la vérité
Actuellement, une enquête similaire est menée par les autorités rwandaises : « Le Rwanda aura également un mot à dire dans un avenir proche, en fait c’est peut-être autour de la troisième semaine de ce mois. Les conclusions que nous avons entre les mains, basées sur le travail qui a été fait par des personnes qui ont été mandatées pour cela, sont presque similaires ou parallèles à ce qui a été fait en France », a déclaré le président rwandais.
Paul Kagame, ancien chef rebelle tutsi qui dirige le Rwanda depuis 27 ans, a affirmé que l’enquête rwandaises devrait être publiée d’ici la fin du mois d‘avril. Pour lui, « l’important est de continuer à travailler ensemble pour documenter la vérité ».