Ces manquements ne sont pas de nature à discréditer la présidentielle du 11 avril, selon la coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme.
Au Tchad, les électeurs ont voté dimanche 11 avril pour l’élection présidentielle. Le scrutin s’est passé dans le calme même si quelques irrégularités sont à relever, selon les observateurs électoraux.
En effet, la coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme, une organisation nationale qui a observé le scrutin de dimanche, dit avoir constaté des irrégularités. Mais ces anomalies ne sont pas de nature à discréditer la présidentielle du 11 avril.
Ces irrégularités sont notamment « l’absence des délégués de certains partis politiques dans les bureaux de vote visités, la non-prise en compte des réclamations de certains électeurs relatifs aux affichages de liste. », cite le coordonnateur de l’ONG nationale, Mahamat Djigadjimbaye.
Le taux de participation
Les observateurs de la communauté des États sahélo-sahariens, les plus nombreux pour cette présidentielle suggèrent aux partis politiques tchadiens de former leurs militants : « Très souvent, ce sont de bons militants, mais ils n’ont toujours pas les bons réflexes. Ils sont quelquefois dissipés puisque le scrutin dure onze heures quand même. Dans la journée, il est important qu’ils soient extrêmement attentifs », explique Soumeylou Boubeye Maiga, le chef de mission de la Cen-Sad.
Depuis la fermeture des bureaux de vote dimanche soir, le pouvoir et l’opposition n’arrivent pas à s’entendre sur le taux de participation qui pourrait être connu ce mardi soir. La Commission a promis d’annoncer les premières tendances du scrutin de dimanche.