Des barrages auraient été érigés, dans la nuit de dimanche à lundi sur certains axes routiers, d’après des témoignages d’habitants recueillis par l’AFP.
En Somalie, la capitale Mogadiscio demeure, ce lundi 26 avril, sous tension après les violences entre partisans de l’opposition et forces somaliennes. Ces confrontations sont dues à l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays, depuis quelques mois.
Ce lundi matin, plusieurs quartiers de Mogadiscio étaient bloqués par des combattants pro-opposition selon l’Agence France Presse (AFP). Des barrages auraient été érigés, dans la nuit de dimanche à lundi sur certains axes routiers, d’après des témoignages d’habitants recueillis par l’AFP.
Les heurts de dimanche se sont déroulés dans le nord de la ville, particulièrement au quartier de Sanca. Ils ont continué jusque tard dans la soirée. Pour le moment, on ne connait pas s’il y a eu des victimes.
Plusieurs jours de tensions extrêmes
Par contre, ce qui est certain, c’est que cet affrontement est la conséquence de plusieurs jours de tensions extrêmes ainsi que d’une crise qui couve depuis des mois déjà. En cause, l’incapacité d’organiser les élections générales prévues au début de cette année.
Les différents acteurs n’étant pas arrivés à s’accorder sur le mode de scrutin, le président somalien Farmajo en a tiré les effets : il y a deux semaines, il a fait voter par la chambre basse du Parlement, une loi qui rallonge son mandat de deux ans.
C’est cette initiative qui a fait tout dégénérer. L’opposition l’a immédiatement rejetée mais l’Union africaine également qui a accepté après de mettre en place une médiation pour éviter que la situation ne s’envenime.