La rencontre doit permettre de trouver les solutions pour la relance de l’économie des pays africains tombés dans une récession à cause de la Covid-19.
Le sommet consacré au financement des économies africaines commence ce mardi à Paris. Mais c’est depuis hier lundi que les chefs d’Etat africains sont arrivés dans la capitale française. Ils ont pris part à un dîner à l’Élysée en amont du sommet dédié au financement des économies africaines.
La rencontre doit permettre de trouver les solutions pour la relance de l’économie des pays africains tombés dans une récession à cause de la pandémie de la Covid-19. Selon certains observateurs, ce rendez-vous est comme une tentative de créer une » New Deal « pour les économies africaines.
Fin 2020, le Fonds Monétaire International (FMI) a dit que l’Afrique pourrait ne pas être à la hauteur de son développement avec un déficit financier de 290 milliards de dollars jusqu’en 2023.
Notons qu’a l’issue de la conférence d’aide à l’économie soudanaise à Paris, le président français Emmanuel Macron a annoncé l’annulation de la dette du Soudan. Elle s’élève à 5 milliards de dollars.
Un prêt relais de 1,5 milliard de dollars
« Nous avons pris nos responsabilités pour permettre au Soudan de rembourser ses arriérés, la France s’est engagée sur un prêt relais à hauteur de 1,5 milliard de dollars, nos partenaires américain et britannique ont assuré l’apurement des autres arriérés, l’engagement complémentaire de la France, de la Norvège, de l’Arabie Saoudite, de l’ensemble des membres qui étaient présents autour de la table, à l’égard aussi de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement ont permis de finaliser les discussions », déclare M. Macron.
Le général Abdel-Fattah Burhan, chef du conseil souverain du Soudan était accompagné du Premier ministre Abdalla Hamdok lors de cette conférence d’aide décisive pour son pays. Ce dernier s’est félicité de cette annonce.
« Nous avons pu franchir ce dernier obstacle qui signerait le retour du Soudan dans la communauté du développement et c’est là que nous pourrons créer les emplois qui répondront aux aspirations des jeunes, des hommes et des femmes qui sont descendus dans la rue il y a un peu plus de 2 ans, et je suis sûr que ce type d’engagement, place le peuple soudanais dans la bonne direction avec le soutien de nos partenaires. »