Le drame s’est produit lors d’une attaque à la bombe perpétrée par un groupe armé séparatiste anglophone.
Dans le Sud-Ouest du Cameroun, l’explosion d’une mine dans la localité d’Ekondo-Titi, a tué deux militaires. Le drame s’est produit lors d’une attaque à la bombe perpétrée par un groupe armé séparatiste anglophone, a indiqué à Anadolu le maire d’Ekondo-Titi, Nanji Kenneth.
« Les deux militaires qui faisaient partie d’une unité militaire chargée de mener une opération de ratissage au long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria pour la recherche d’éléments terroristes séparatistes, ont été victimes de l’explosion d’une mine artisanale », a-t-il ajouté.
« Lors de l’opération de ratissage, leur véhicule est passé sur mine et les éléments du groupe armé sécessionniste ont ouvert le feu sur les militaires », a précisé la même source.
Le drame survient quelques jours après la mort de quatre gendarmes camerounais tués dans une attaque perpétrée par un groupe séparatiste contre la brigade de Lissin. C’est une localité située dans le département de Bui, région du Nord-Ouest.
Plus de 3.500 morts en trois ans
Depuis quatre ans, les forces de sécurité camerounaises et des groupes séparatistes armés, qui rêvent d’un Etat indépendant appelé Ambazonie, s’opposent dans les deux régions anglophones du pays.
Le conflit dans les deux régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a déjà fait plus de 3.500 morts en trois ans. Cette guerre a obligé plus de 700.000 civils à quitter leurs domiciles dans les deux provinces, selon les ONG.