Pour empêcher de nouveaux affrontements, le gouvernement soudanais a envoyé des renforts de troupes dans les alentours d’Um Dafuq.
Au Darfour, au moins 36 personnes sont mortes dans des affrontements entre des membres des communautés arabes Taaisha et non-arabes Falata ce week-end. L’annonce est de l’agence de presse soudanaise (SUNA) dans un communiqué.
Les violences auraient éclaté dans la province du Darfour du Sud, selon SUNA. Redoutant des représailles, un personnel de santé assure sous le couvert de l’anonymat que les attaques seraient parties d’un conflit territorial.
En réaction, le gouvernement soudanais a envoyé des renforts de troupes dans les alentours d’Um Dafuq, une ville située à l’ouest de la capitale régionale Nyala. L’objectif : empêcher de nouveaux affrontements entre les membres des deux communautés.
Déjà qu’en avril dernier, 132 personnes étaient morts en quelques jours dans les environs d’El-Geneina, capitale du Darfour-Occidental voisin. Les heurts avaient commencé lorsqu’un « groupe armé a attaqué des citoyens qui se rendaient en ville ».