Le parc national d’Ivindo, au Gabon, est un temple de la biodiversité.
Le site regorge de vie et de beauté. Le parc national d’Ivindo a été inscrit mercredi au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est le deuxième site naturel à être inscrit dans ce pays d’Afrique centrale, couvert à 90% par la forêt et connu pour ses efforts de préservation de son patrimoine naturel.
Le premier était le parc de la Lopé en 2007.
Le parc couvre près de 300 000 hectares traversés par un réseau de rivières pittoresques aux eaux noires. Il comprend des rapides et des chutes d’eau bordés de forêts tropicales intactes, ce qui en fait un paysage de grande valeur esthétique, selon l’UNESCO.
Le parc abrite plusieurs espèces endémiques et quelques mammifères emblématiques, aujourd’hui menacés, comme l’éléphant de forêt, le gorille, le chimpanzé, le léopard et trois espèces de pangolins. Certaines parties du site sont à peine explorées, selon l’UNESCO.
Depuis plusieurs années, les autorités gabonaises ont développé une politique de protection de la forêt tropicale d’Afrique centrale, appelée « le deuxième poumon de la Terre » après l’Amazonie.
Alors que le site est presque intact, une désignation au patrimoine mondial de l’UNESCO garantit une protection juridique plus importante ainsi que des fonds pour sa conservation, sans compter une popularité accrue auprès des visiteurs.
Le Gabon compte 13 parcs nationaux, qui couvrent 11 % de son territoire, et 20 aires marines protégées.
Le pays abrite près de 60 % des derniers éléphants de forêt d’Afrique, récemment classés comme étant en danger critique d’extinction.
En juin, le Gabon est devenu le premier pays africain à recevoir un financement international pour poursuivre ses efforts contre la déforestation sur son territoire, selon le ministère de l’environnement.