Le président du Conseil militaire de transition l’a annoncé dans son message à la nation ce vendredi soir.
Au Tchad, l’année 2022 sera marquée par la tenue d’un dialogue national inclusif qui débutera le 15 février prochain, selon l’annonce du chef de la junte dans son message à la nation le 31 décembre 2021. Ce dialogue devrait s’achever par la mise en place d’un nouvel ordre politique.
D’ici l’ouverture du dialogue national inclusif, le comité technique spécial, dirigé par l’ancien président Goukouni Weddeye, doit avoir organisé des discussions préalables avec les mouvements rebelles afin de régler les conditions de leur participation au grand dialogue.
Quoi qu’il en soit, les préparatifs avancent sûrement. On sait par exemple que le Qatar est prêt à accueillir ces assises d’ici la mi-janvier à Doha.
La seconde étape du grand dialogue consistera à réunir toutes les forces politiques du Tchad. Elle est prévue pour le 15 février prochain, apprend-on. Le président du Conseil militaire de transition l’a annoncé dans son message à la nation ce vendredi soir.
La charte de transition
Pour prendre part à ce dialogue, plusieurs forces politiques d’opposition, l’instar de la coalition Wakit Tama ou le groupe d’action du 1er juin, qui contestent toujours le Conseil militaire de transition demandent que la charte de transition soit révisée pour lui retirer certains pouvoirs. Mais aussi que les décisions du dialogue national inclusif s’imposent à celui-ci.
Avant d’arriver aux élections, dont le financement a été inscrit dans le budget 2022, il reste donc plusieurs obstacles à surmonter. C’est pourquoi certains observateurs pensent qu’il ne faut pas s’attendre à la fin de la transition en cette année 2022.