Ces actes de vandalisme ont contraint les contestataires à suspendre leur mouvement d’humeur.
En Angola, les chauffeurs de taxis ont manifesté leur mécontentement dans les rues de Luanda. Ils ont dénoncé entre autres, les discriminations quotidiennes qu’ils subissent de la part de la police, le mauvais état des routes…
Durant la manifestation, des actes de vandalisme ont semé le trouble dans la capitale. Une situation qui a contraint les associations de chauffeurs de taxi à suspendre ce mardi la leur mouvement d’humeur.
Dans un post sur Facebook, les trois grandes associations de chauffeurs de taxi, qui rassemblent les taxis de tout le pays et de la capitale « se démarquent des actes de vandalisme ». Elles estiment que le but des individus qui ont commis ces violences était de « ternir la bonne réputation des associations qui ont appelé à la grève ».
Les griefs
Leurs réclamations sont d’ordre économique et social, disent-elles. Les chauffeurs de taxi se plaignent d’être la cible de policiers trop scrupuleux, du mauvais état des routes. Ils demandent une professionnalisation de l’activité et l’officialisation de l’annonce du retour à 100 % de la capacité des transports publics.
Le débrayage devait se poursuivre ce mercredi, mais les dirigeants associatifs des chauffeurs de taxi angolais ont annoncé, ce mardi après-midi 11 janvier, la suspension de la grève. Ils disent être prêts à dialoguer, non sans dénoncer l’arrestation par les autorités de plus d’une centaine de leurs membres.