Il s’agit entre autres, de Giovanni Allemonti, Luigi Bergamin, Giorgio Pietrostefani, Raffaele Ventura…sont âgés entre 63 et 71 ans.
La justice française se prononce ce mercredi 12 janvier sur le sort de neuf anciens membres des Brigades rouges italiennes. Narciso Manenti, 63 ans, originaire de Telgate, a été condamné à la réclusion à perpétuité en Italie pour le meurtre du carabinier Giuseppe Gurrieri, le 13 mars 1979 à Città Alta.
Narciso Manenti vivait depuis en France. Il a été arrêté le 28 avril dernier lors d’une opération sur le territoire français contre d’anciens militants des Brigades rouges. Sept autres ont été arrêtés ce jour-là et deux se sont présentés d’eux même à la police. Puis, Narciso Manenti a été libéré sous surveillance policière avec les autres.
Giovanni Allemonti, Luigi Bergamin, Giorgio Pietrostefani, Raffaele Ventura, Marina Petrella, Roberta Cappelli, Sergio Tornaghi, Narciso Manenti, Enzo Calvitti sont âgés entre 63 et 71 ans.
La question de leur extradition a toujours envenimé les relations franco-italiennes. En avril dernier, le Premier ministre italien Mario Draghi avait salué le changement de position de la France qui jusque-là s’était contentée d’appliquer « la doctrine Mitterrand ». C’est-à-dire le refus d’extrader ces individus venus se réfugier en France et qui avaient choisi d’abandonner la lutte armée.
Demande d’extradition
« La France, elle-même touchée par le terrorisme, comprend l’absolu besoin de justice des victimes. Elle s’inscrit également, à travers cette transmission, dans l’impérieuse nécessité de la construction d’une Europe de la Justice, dans laquelle la confiance mutuelle doit être au centre », a déclaré Emmanuel Macron.
La chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris doit se prononcer sur cette demande d’extradition. Les familles de victimes attendent toujours que justice soit rendue tandis que les avocats des prévenus affirment qu’un travail de mémoire et de vérité plus large doit être entrepris dans le pays.