La République démocratique du Congo devrait rejoindre la Communauté de l’Afrique de l’Est mardi dans le but de renforcer son commerce, sa cohésion sociale et sa sécurité.
La cérémonie officielle se tiendra virtuellement suivie d’un sommet pour inaugurer le nouvel État membre de l’EAC.
Limitrophe de cinq Etats membres de l’organisation – la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Soudan du Sud – la RDC a été évaluée du 25 juin au 5 juillet sur son niveau de conformité avec l’organisation.
De même, la RDC et la Tanzanie contrôlent presque à parts égales la quasi-totalité du lac Tanganyika.
Dès le début juin 2019, Kinshasa avait exprimé sa volonté de rejoindre l’organisation dans une lettre adressée à Paul Kagame, alors président en exercice du Sommet des chefs d’État de l’EAC.
Parmi les avantages pour la RDC figurent l’intégration de l’Est du pays dans l’espace commun des télécommunications, ce qui réduira les coûts avec les pays voisins ; plusieurs facilités administratives et une réduction des charges pour les activités commerciales et économiques des citoyens congolais, ainsi que la facilitation de leur mobilité dans les pays de l’Est.
Plusieurs pays de la CAE figurent parmi les principaux partenaires commerciaux africains de la RDC.
La RDC devrait également bénéficier de tarifs réduits pour les marchandises reçues aux ports de Mombassa (Kenya) et de Dar es Salaam (Tanzanie).
De plus, en février, le Sommet des chefs d’État de l’EAC a approuvé l’ajout du français comme langue officielle de la communauté, aux côtés de l’anglais et du swahili.
Kinshasa pourrait également bénéficier de l’application du Pacte de sécurité collective de l’EAC, avec l’aide de pays comme le Kenya et la Tanzanie, dans la lutte contre plusieurs rebelles dans ce pays d’Afrique centrale.