Alors que les élections générales kenyanes approchent, la tension monte entre le président Uhuru Kenyatta et son vice-président, William Ruto. Le président Kenyatta a demandé à son adjoint de démissionner, affirmant qu’il n’avait pas assez agi pour son pays.
Suite à ce commentaire, Ruto a tweeté que la dernière réunion du cabinet avait été organisée il y a deux ans et a encouragé son chef à l’appeler.
Les élections générales doivent avoir lieu en août prochain et 47 candidats ont déjà rejoint la course. Kenyatta ne peut plus se représenter après deux mandats, mais William Ruto lui en veut d’avoir soutenu Raila Odinga, un ancien premier ministre à sa place.
La bagarre s’est même invitée lors des funérailles nationales de l’ancien dirigeant Mwai Kibaki vendredi dernier alors que les opposants politiques ne se sont même pas serré la main. Le président n’a pas la possibilité de se débarrasser de son adjoint même s’il le souhaite car il ne peut être révoqué que par mise en accusation ou incapacité.
L’inflation a été un problème majeur dans cette course électorale. Le président Kenyatta a annoncé dimanche dernier une augmentation de 12% du salaire minimum kenyan pour compenser la hausse du coût de la vie.