Un deuil national de 72 heures a été décrété lundi soir par le président burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, en mémoire des 50 civils tués la veille lors d’une attaque menée par des inconnus armés à Seytenga, une localité de la province du Séno dans le Sahel burkinabè, a annoncé la présidence.
Ce deuil allant de mardi 0h au jeudi minuit sera observé sur toute l’étendue du territoire, selon le décret présidentiel. Celui-ci souligne que durant cette période, les drapeaux seront mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger.
L’attaque de Seytenga constitue l’une des plus meurtrières depuis l’arrivée de l’armée au pouvoir le 24 janvier dernier, selon les observateurs. Le Burkina Faso, à l’instar de certains pays du Sahel, est la cible d’attaques terroristes depuis 2015, faisant de nombreuses victimes et des milliers de déplacés, selon le gouvernement.