Les législateurs républicains ont toujours essayé de diluer les relations entre la violence armée et les suprémacistes blancs, et ont imputé la responsabilité des fréquentes fusillades de masse dans le pays aux minorités ethniques, estime un analyste politique américain.
Dans une tribune publiée lundi sur le site d’information The Hill, Juan Williams indique que le parti Républicain, composé à 83% de Blancs, a trouvé un bouc émissaire pour son propre échec à s’attaquer sérieusement à la violence armée. « Les antagonistes sont les Noirs et les Latinos », écrit-il.
L’auteur cite un rapport publié la semaine dernière selon lequel 53% des fusillades de masse commises aux Etats-Unis depuis 1982 ont été le fait de Blancs, tandis que « l’auteur était noir ou latino-américain dans 25% des cas ».
Selon les statistiques du FBI, « parmi les extrémistes violents à motivation raciale ou ethnique sur lesquels il enquêtait en 2020, 87% étaient des suprémacistes blancs », ajoute-t-il.