La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a appelé jeudi ses compatriotes à agir pour préserver et sauvegarder le bien-être des enfants.
Dans un message radiodiffusé à l’occasion de la 32e édition de la Journée de l’enfant africain, célébrée tous les 16 juin, elle a estimé que des avancées notables avaient été enregistrées au Bénin en matière de protection des enfants sur les plans juridique, institutionnel, politique et stratégique.
Mme Tognifodé a notamment cité le Code de l’enfant et les décrets visant à « éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes qui affectent le bien-être, la dignité, la croissance normale et le développement de l’enfant », notamment une campagne contre le mariage des enfants menée depuis 2016.
Cependant, a-t-elle reconnu, des enfants sont encore exposés à toute une série de pratiques néfastes, notamment les mutilations génitales féminines, les châtiments corporels, les accusations de sorcellerie, l’infanticide ou encore l’inceste.