La deuxième édition de la Conférence des pays membres du bassin sédimentaire s’est ouverte jeudi près de Dakar sous la présidence du chef de l’Etat Macky Sall, lequel a souligné l’urgence de sortir de l’obscurité tous les Africains qui n’ont pas encore accès à l’électricité.
« Nous avons les ressources naturelles dans le sous-sol africain ou (…) les fonds sous-marins » pour atteindre cet objectif, a-t-il indiqué en ouvrant les travaux au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de la capitale, déplorant le fait que plus de 600 millions d’Africains s’éclairaient encore à la bougie.
Fustigeant ceux qui embarquent le continent « dans les transitions énergétiques », il a martelé qu’on cherche à « tuer l’essence même de la maîtrise de nos ressources naturelles qui sont le pétrole et le gaz ».
Pour M. Sall, il est important de se tourner vers la formation de pointe pour ceux qui sont chargés de négocier les contrats d’exploitation des ressources naturelles du continent en vue d’en faire profiter aux Africains.
« Nous devons donc former ces cadres », a-t-il insisté en notant que c’est dans ce sens qu’il a créé l’Institut national du pétrole et du gaz à Dakar.
D’une durée de deux jours, la conférence réunit les délégués des pays membres du bassin sédimentaire, à savoir la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal. Des représentants d’autres pays africains comme le Maroc et la Côte d’Ivoire y prennent part, tandis qu’on attend de nombreux investisseurs étrangers venus des Etats-Unis, d’Australie, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient.
Xinhua