Des expert d’une dizaine de pays africains ont ouvert ce mercredi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, un séminaire sous-régional sur le thème « processus électoraux et crise sécuritaire en Afrique subsaharienne : résilience des organes de gestion des élections », a-t-on constaté sur place.
Ce séminaire réunit environ 150 participants, dont des experts, venus de onze pays africains. Les échanges se poursuivent jusqu’au 9 décembre prochain.
Dans son discours, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso, Elysé Ouédraogo, a déclaré que dans un contexte de crise sécuritaire, organiser l’élection même était un défi majeur.
L’urgence et la priorité des priorités est d’abord le rétablissement de la sécurité et la gestion de la crise humanitaire, a-t-il affirmé.
Il faut aussi se rendre à l’évidence que l’élection « doit être au rendez-vous de la sortie de crise, sinon même qu’elle doit consacrer la sortie de crise ou à tout le moins un début de sortie de crise », a expliqué M. Ouédraogo.
Nous pourrons toujours compter sur le gouvernement